Cela fait quelques années que les Açores sont sur la liste des îles que nous souhaitions découvrir… Cet archipel de 9 îles se situe en plein cœur de l’océan Atlantique, et chaque petit bout de terre représente une destination nature, où le volcanisme est à l’honneur (mais pas que !). Récit et photos de 15 jours d’exploration aux Açores…
Les îles de l’Atlantique et nous, ça commence à être une longue histoire : après avoir visité plusieurs fois les Canaries, puis Madère, et enfin le Cap Vert il y a un an, les Açores étaient la prochaine étape ! Alors, lorsque l’agence Terres d’Aventures a proposé à l’un d’entre nous de venir réaliser un petit reportage de 2 semaines dans cet archipel, l’hésitation ne fut pas bien longue. En mai dernier, je me suis envolée pour découvrir en randonnant 4 des 9 îles qui constituent les Açores : São Miguel, Pico, São Jorge et Faial. De quoi donner un bel aperçu de cet archipel perdu au large du Portugal ! Vous le remarquerez au fil de la lecture de cet article, mais les Açores offrent une belle diversité de paysages, et l’on pourrait parfois se croire à Lanzarote, ou encore en Écosse, et peut-être parfois même à Hawaii !
Première île des Açores : São Miguel, l’île verte
La région de Furnas
L’île de São Miguel fut la première que j’ai foulé lors de ce séjour aux Açores. Surnommée l’île verte, la plus grande île de l’archipel est recouverte d’une végétation luxuriante entre laquelle le volcanisme s’active, et la région de Furnas représente parfaitement cette image ! Ici on peut sentir la fraîcheur et la brume est accrochée sur les montagne, leur donnant un air de Jurassic Parc. Les routes de campagne mènent aux sentiers confidentiels : ce voyage est sous le signe de la randonnée et plutôt qu’accéder aux points de vue en voiture, on y accède en marchant, ce qui ouvre la porte à de belles découvertes et une immersion assurée !
On ouvre les yeux, et on aperçoit moultes trésors comme du gingembre sauvage qui envahit l’île (j’ai également aperçu quelques fraises des bois), mais aussi des petits pinsons endémiques qui volent d’une branche à une autre. Les fougères arborescentes parsèment les paysages et les forêts denses. Il paraitrait que São Miguel recèle d’une dizaine de nuances de vert…!
C’est ici, dans la région de Furnas, que j’aperçois mon premier lac de cratère : le lagoa das Furnas. Les fumerolles s’échappent et témoignent d’un volcanisme actif. Ici, on fait cuire un plat typique de Sao Miguel : le Cozido, qui mijote naturellement des heures durant, enterré dans cette terre qui fume. Plus loin dans le village, ce sont les sources sulfurées de Caldeiras et de Terra Nostra qui réchauffent l’air et le corps.
Bienvenue dans la vallée idyllique de Furnas !
S’imprégner du vert en suivant les chemins
Le lagoa das Furnas, entre deux pluies
Au bord du lac de Furnas, les Cozidos cuisent à l’étouffée dans la terre (à droite)
Chá Gorreana, au cœur des plantations de thé
Sur le versant nord de São Miguel, les pentes sont recouvertes de grandes plantations de thé ! Depuis plus d’un siècle, le thé est cultivé aux Açores et uniquement sur l’île de São Miguel, elle représente d’ailleurs l’unique plantation de thé en Europe ! J’ai pu visiter la très ancienne fabrique Chá Gorreana, il en existe une seconde sur l’île qui est Chá Porto Formoso. Cet endroit est fascinant, plusieurs sentiers parcourent les plantations dans lesquelles on se promène librement. Ici, ce sont les hommes qui récoltent les feuilles, à l’aide d’un grand râteau qu’ils portent de chaque côté du buisson, une technique différente de celle que j’ai pu voir à l’île Maurice.
La fabrique se situe au milieu des champs de thé, et tout le processus est réalisé avec des machines anciennes qui sont superbes… de vrais objets de collection ! On y produit du thé vert et du thé noir, aux notes plus ou moins corsées.
C’est la même famille qui tient ce lieu depuis la création de la plantation
Randonner au milieu de ce décor est unique !
Dans la fabrique, tout le processus est réalisé, de la cueillette au sachet de thé
Randonnée jusqu’au lagoa do Fogo
Là, je vais vous parler de mon coup de coeur à Sao Miguel ! La randonnée en boucle que nous avons réalisé jusqu’au Lagoa do Fogo est une véritable pépite, traversant des vallées embrumées et des sentiers fleuris, jusqu’au lac. Encore une fois, il existe un point de vue particulièrement connu sur ce lac de cratère, mais avec mon groupe nous avons pu voir le lagoa do Fogo sous un autre angle, et quasiment seuls au monde.
L’itinéraire parcourt la forêt, et suit même une levada qui achemine l’eau, de quoi rappeler un peu l’île de Madère dont c’est la particularité ! Rapidement, la vue se dégage sur une vallée verte, habitée par de nombreux goélands qui ont choisi ce lac de montagne à 578 mètres d’altitude comme garde manger, plutôt que l’océan, car la pêche y est plus facile. Et quant au lac en question, sa couleur turquoise contraste avec le vert des montagnes, c’est tout simplement superbe.
Le soleil joue avec les nuages
Les petits détails, et la vue qui se dégage de temps à autre
Le lagoa Sete Cidades, l’incontournable des Açores
La découverte de l’île s’est terminée par le paysage le plus connu de São Miguel, et même des Açores ! Les derniers lacs de cratère que j’ai découvert en randonnant furent les lagoas Azul et Verde, qui forment le décor de Sete Cidades, séparés par un pont aux 7 arches qui symbolisent les 7 villes du continent perdu, l’Atlantide.
Ce lac, on a bien cru ne jamais l’apercevoir tant les nuages avaient envahi les crêtes du cratère… Au fil de la marche sur le sentier qui fait le tour du volcan, la vue s’est peu à peu dévoilée, une ambiance mystique qui a ajouté encore plus de charme à cet endroit ! D’un côté, nous avions ce cratère rempli d’eau avec l’océan en arrière plan, et de l’autre, les longues pentes herbeuses avec les vaches. Cette belle journée de marche se termine au belvédère qui permet d’admirer le point de vue le plus connu : le Mirador Vista Do Rei, qui est également réputé pour l’énorme hôtel en ruine, qui fut construit par un hotellier de Madère et qui a cru bien faire en offrant une vue spectaculaire depuis les chambres (ce qui s’est avéré être une mauvaise idée, la vue étant généralement bouchée tous les matins…).
Deuxième île des Açores : Pico, la volcanique
A la découverte des vignobles de Pico
Pico, surnommée l’île noire, est la plus jeune île des Açores et fut la seconde escale de ce voyage. Depuis l’île de São Miguel, nous avons pris un tout petit avion pour rejoindre Pico, l’île volcan. Ce fut l’atterrissage le plus mouvementé que j’ai jamais connu, tant les vents étaient forts. Le petit aéroport, perdu au milieu de rien, fut le point de départ de la première randonnée sur cette nouvelle île… descendre d’un avion et partir de l’aéroport à pied, c’était assez inédit !
Tout cela m’a mené au coeur des vignobles qui font (entre autres) la renommée de l’île. Sur ces terres volcaniques, les vignes sont nichées entre les rochers qui les protègent du vent. Classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles façonnent un paysage d’une pure merveille.
Nous sommes entourés de végétation, de lave figée et de terre rouge. Quelques goyaviers de Chine et plants d’ananas poussent ici et là.
Les vignes sont entourées de roches qui forment un carré, alors qu’elles sont disposées en arc de cercle pour les figuiers
L’océan n’est jamais loin
L’ascension du volcan Pico, le plus haut sommet du Portugal
L’île de Pico doit son nom au volcan emblématique, qui n’est autre que le point culminant du Portugal avec ses 2351 mètres d’altitude. Accompagnés d’une guide locale, nous avons pu gravir cette montagne majestueuse, balayée par les vents.
Avant de commencer à grimper, nous devons nous enregistrer à la Casa da Montanha, où on nous remet à chacun une balise GPS. Ce jour-là, le Pico est recouvert d’une épaisse couche de nuages, qui jouent avec le soleil, jusqu’à nous emprisonner dans des vents violents qui glacent tout sur leur passage… Une ascension qui devient ardue, et je me suis rendue compte que j’étais vraiment mal équipée pour faire face à de telles conditions, qui sont visiblement exceptionnelles à cette période de l’année ! Le peu de flore est recouverte de givre, et mes cheveux ainsi que mes vêtements commencent à être glacés au fur et à mesure que nous approchons du sommet. C’est un vrai micro climat qui s’est installé sur cette montagne, et les vents et les nuages tournent littéralement autour.
Pas de vue panoramique au programme donc, mais la fierté d’avoir relevé le défi de gravir le Pico dans des conditions extrêmes… !
Le volcan Pico, depuis l’île de São Jorge
L’île est sous le soleil, sauf le Pico !
Ambiance au début de l’ascension du volcan… C’est parti pour 1100 mètres de dénivelé positif en 3 kilomètres !
Cratères et lave solidifiée sur les chemins
Là-haut, la température ressentie est de -10°C
Arrivée au cratère, la visibilité n’est pas meilleure… il va falloir revenir !
Les couleurs de Madalena
Le point de chute de ce séjour sur l’île de Pico fut la petite ville de Madalena, qui est le port principal de l’île. Il y a quelques intérêts à se poser un petit peu par ici : a vue sur l’île voisine de Faial vaut le coup d’œil, des excursions en zodiak sont organisées pour observer les baleines qui passent l’année ici, et c’est également le point de départ pour randonner dans les vignes !
Troisième île des Açores : São Jorge, l’île des fajãs
Randonnées à la découverte des Fajãs
A 15 kilomètres de l’île de Pico, Sao Jorge est une île tout en longueur (55km de long pour 7 km de large). En à peine 1 heure de ferry nous voilà sur l’île jaune ! Sa côte déchiquetée est faite de falaises qui atteignent parfois des centaines de mètres de hauteur, dont certaines ont donné naissance en s’affaissant au Fajãs, des plateformes de basalte érodées. Ces Fajãs, uniques aux Açores, font la renommée de l’île de São Jorge.
Longtemps accessibles qu’en bateau, on peut en découvrir aujourd’hui quelques unes par les routes ou les sentiers de randonnée. Lors de mon séjour à São Jorge, j’ai pu en découvrir trois : Fajã da Caldeira, Fajã dos Cubres et Fajã de São João. Un village est construite sur chacune, certains restent encore inaccessibles aux voitures. C’est en parcourant les montagnes et falaises luxuriantes, et parfois en traversant quelques plantations d’ignames, qu’on admire les fameuses fajãs !
Les falaises incroyables de Sao Jorge, avec la vue sur la Fajã dos Cubres et Fajã da Caldeira
Les petits trésors dans ces montagnes
Les maisons de la Fajã da Caldeira : quelques personnes vivent encore ici à l’année (le village n’est accessible qu’à pied ou en quad, et il n’y a pas l’électricité), c’est également un spot pour les surfeurs.
Fajã da Caldeira
De l’autre côté de l’île, la Fajã de São João
Une merveille naturelle à Velas
Le port principal de l’île secrète une petite pépite géologique que j’ai bien failli rater. La côte rocheuse volcanique, a sculpté une arche naturelle de toute beauté, avec l’île de Pico en toile de fond.
Les falaises au dessus de Velas sont aussi l’un des lieux de migration du Puffin boréal, qui vient nicher avant de s’envoler vers le Brésil. Le soir venu, ce sont des centaines d’oiseaux qui reviennent de l’océan, et qui plongent le village dans une grosse cacophonie. Décidément, les Açores n’ont pas fini de surprendre !
La vue, depuis le mirador du Morro das Velas
La sublime arche naturelle de Velas
Au coeur des montagnes de São Jorge
L’île est traversée par une cordillère centrale caractérisée par de nombreux volcans verdoyants. Nous avons pu la parcourir sur quelques kilomètres, dans une ambiance plus ou moins embrumée ! Vallées, cratères et pâturages sont les maîtres mots de cette randonnée. Les paysages prennent des airs d’Auvergne, ou encore d’Écosse !
Au cœur des terres, on se rend également compte de l’agriculture locale, principalement tournée vers l’élevage des vaches laitières. Le fromage est la spécialité de São Jorge et on remarque pourquoi ! En traversant les crêtes centrales de l’île, le chemin nous mène au Pico da Esperança, la montagne la plus haute de São Jorge, à 1053 mètres.
La menthe sauvage et les hortensias poussent en masse, le climat doux et humide y est pour quelque chose. Une petite feuille de menthe cueillie pour parfumer l’eau de la gourde et hop, la randonnée continue !
Paysage typique de São Jorge
Les nuages libèrent de temps à autre les volcans, ou la vue sur l’île de Pico
Ambiance mystique au Pico Esperança, le point culminant de l’île
Quatrième île des Açores : Faial, l’île bleue
Horta, l’escale des marins
Faial est la dernière île de l’archipel des Açores que nous avons visité. Ce fut bref (2 jours à peine), mais suffisant pour en avoir un bel aperçu, malgré une météo chaotique… Après un saut de puce en bateau depuis São Jorge, nous voilà arrivés à Horta, qui est peut-être le port le plus connu des Açores.
C’est ici qu’un grand nombre de marins ont fait (et font toujours) escale, notamment durant les longues traversées de l’Atlantique. Depuis très longtemps, le Peter Café Sport a été le repère des marins, et il est aujourd’hui une vraie institution ! Passer la porte de ce café est un véritable bon dans le temps… La marina témoigne également des nombreux passages de bateaux, une multitude de fresques peintes par les navigateurs jonchent le port, une véritable oeuvre d’art à ciel ouvert !
L’île de Faial fut dans le temps un lieu de prédilection pour la chasse au cachalot : à deux pas du Monte da Guia, l’ancienne usine de transformation de graisse de baleine en huile abrite désormais un musée. On y apprend un peu plus sur ce mammifère impressionnant et sur l’histoire de cette exploitation.
Sur le Monte da Guia
La fabrica da Baleia, c’était dans cette baie que les cachalots étaient ramenés, tirés par une barque
Le Capelinhos, tout droit sorti de l’océan
Tout à l’ouest de l’île de Faial, il y a un décor des plus lunaires…. Le volcan Capelinhos est sorti des eaux en 1957, à quelques centaines de mètres de la côte, les baleiniers croyaient alors apercevoir un souffle de baleine. Durant un an, les coulées de lave basaltique et l’éruption de cendres a formé le volcan, qui a fini par se relier à l’île. Les cendres furent soulevées jusqu’à 4 km haut dans le ciel… et lorsqu’elles sont retombées, le paysage fut totalement recouvert, et un village tout entier a disparu sous cette poussière noire. Seul le phare a résisté aux fureurs du volcan Capelinhos.
C’est donc par dessus des toits et dans un décor aux tonalités sombres que nous marchons, en direction du fameux volcan. Un air de bout du monde sur cette dernière île, avant de repartir retrouver nos contrées.
Le Capelinhos, qui a agrandi l’île de Faial il y a 62 ans
Le phare du bout du monde
Voyager aux Açores | Informations pratiques
Venir aux Açores
Il y a plusieurs vols réguliers pour se rendre à São Miguel et à Faial, au départ de Lisbonne avec les compagnies SATA ou TAP. Pour circuler entre les îles, il y a des vols inter îles (attention, retards fréquents!), ainsi que des ferry lorsque les îles sont proches, comme les îles du triangle (Pico, São Jorge et Faial).
Quelle est la meilleure période pour voyager aux Açores ?
La météo est rapidement changeante aux Açores (au même titre que l’arctique, c’est pour dire !), et chaque saison a son petit avantage. Je vous conseille toutefois les mois de mai et juin, qui seront idéals car il y a très peu de touristes (voir inexistants selon l’île choisie), les hortensias commencent à fleurir, et la période est bonne pour l’observation des cétacés.
Découvrir l’archipel des Açores en marchant
La randonnée est une manière formidable de découvrir un pays ou une île. Je suis partie avec l’agence Terres d’Aventure, qui est spécialisée dans les voyages à pied (sans forcément partir en trek et en bivouac). Accompagnés d’un guide local francophone, mon groupe et moi même avons pu découvrir 4 îles en mêlant incontournables et circuits hors des itinéraires courus. Accéder à un point de vue sublime en préférant passer par un joli sentier méconnu est tellement plus gratifiant et enrichissant que de faire un simple arrêt en voiture…! Merci encore à notre super guide Olivier qui a su rebondir malgré les aléas climatiques !
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur le circuit que j’ai pu suivre, c’est par ici : L’archipel des Açores
L’équipement indispensable pour bien randonner aux Açores
Comme je l’ai mentionné plus haut, le temps peut vite changer sur ces îles perdues au milieu de l’océan Atlantique. Il est possible de faire face à plusieurs écarts de température. Voici la liste des essentiels pour randonner à la journée en toute sérénité aux Açores :
• Sac à dos petit litrage (30/35 litres)
• Gourde réutilisable (l’eau du robinet est potable sur toutes les îles)
• T-shirts respirants en laine mérinos
• Polaire légère
• Pantalon respirant / legging de running
• Chaussures tiges Mid : j’ai pu tester les Mammut Ducan Mid Gtx lors de ce voyage, qui furent parfaites ! Légères, avec un bon maintien et juste ce qu’il faut de rigidité sur les terrains un peu difficiles, comme lors de l’ascension du volcan Pico. Bref, hyper polyvalentes et adaptées pour ce type de voyage.
• Une veste Gore tex
• Des accessoires chauds pour l’ascension du Pico : bonnet, gants, cache col et micro doudoune ne seront pas de trop en cas de conditions froides.
• Un couteau, pour le pic nique !
• Optionnel : une cape de pluie. J’ai amèrement regretté la mienne certains jours, où nous avons fait face à de grosses averses.
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Ce voyage est le fruit d’un reportage pour l’agence Terres d’Aventure, mes récits et avis sont comme toujours libres et intègres : )
Hello ! Je suis Betty, co-fondatrice de ce blog. Grande rêveuse d’explorations, j’ai fait de la photographie mon métier et je capture les formes et les lumières de notre planète, autant animée par les déserts que par les terres polaires.
Super article! Très utile car on part justement fin août faire 3 de ces îles. Est-ce que ce serait possible d’en savoir plus sur la randonnée que vous avez fait pour Lagoa do Fogo (l’itinéraire) ?
Bonjour Odile,
Voilà un superbe voyage qui s’annonce 🙂
Vous trouverez plus d’informations sur ce site, qui répertorie quelques randonnées aux Açores !
Je connais ces iles et vos photos sont absolument magnifiques!!! J’étais quelques fois au mêmes endroits mais mes propres photos n’ont pas ce toucher, ces nuances! Merci!
Hello Juliette, merci beaucoup !
Les Açores ont tant à offrir ♡