Ah… le Ladakh ! Terre de montagnes himalayennes dans lesquelles raisonnent les moulins à prière… Ce petit Tibet, niché au nord de l’Inde, est une région rêvée pour les trekkeurs. Nous avons réalisé le trek au départ du beau village de Lamayuru, jusqu’au fleuve Zanskar, en complète autonomie. Cet itinéraire dévoile des paysages incroyables et des montagnes époustouflantes, qu’on ne soupçonne pas en Inde ! On vous embarque avec nous le temps de ce récit…
Jour 1 : de Lamayuru à Wanla, premiers pas dans l’Himalaya
Notre trek démarre après quelques heures d’une longue route ponctuée de contrôles de police et de paysages arides. Nous voilà à Lamayuru, un petit village qui abrite le plus ancien monastère tibétain du Ladakh. Comme dans beaucoup de vallées dans les montagnes, les villages sont entourés de champs d’orges et d’abricotiers, la principale agriculture de la région. Nous avons d’ailleurs acheté quelques abricots secs au bord de la route, de quoi mettre un peu de “fraîcheur” au milieu de nos repas lyophilisés durant les 5 prochains jours…!
Le village de Lamayuru, surplombé par son monastère
Le trek démarre dans les champs d’orge
Nous quittons le village et nous engageons sur le sentier qui mène au col de Prinkti La. Nous sommes seuls au monde, enfin pas tout à fait… quelques lagopèdes s’éloignent à notre approche. On évolue dans un paysage montagneux mais très désertique. Nous sommes déjà à 3700 mètres d’altitude, et l’arrivée au col nous dévoile un panorama époustouflant. D’ici, on peut apercevoir les prochaines étapes du trek. Les sommets au loin sont impressionnants, et le panel de couleur sur les roches s’annonce inédit. Oh la la, on a hâte d’y arriver !
Les grands espaces désertiques du Ladakh
Passage du col aux canyons arides
La vue incroyable, nous devinons au loin le prochain col que nous passerons dans 2 jours
Nous descendons ensuite à travers des canyons, en suivant les lits de rivière. Nous arrivons au village de Wanla, où nous allons installer notre premier camp. Ici pas de bivouac sauvage, nous allons dans un endroit aménagé pour les campeurs, au bord de la rivière. L’endroit est ombragé avec vue sur le monastère du village, pas mal !
Nous retrouvons les vallées cultivées, un beau contraste avec les montagnes orangées
Le monastère de Wanla
Repos au “camping”
Fiche topo rando jour 1
-550mètres
Le départ du trek s’effectue depuis le village de Lamayuru, qui se trouve à 3h de route de Leh. Il y a un petit sentier (assez discret, sans balisage) qui part vers l’est et qui traverse les champs. Après une traversée de rivière, le chemin est bien marqué et évolue dans les montagnes désertiques. Il y a quelques rochers sur lesquels la direction du village de Wanla est marqué. Une fois le col de Prinkti La passé, le chemin suit un canyon jusqu’à arriver à des premières habitations, prendre à gauche et suivre la vallée par la piste, jusqu’à Wanla. L’endroit qui accueille les campeurs n’est pas explicitement marqué, il se trouve le long de la route principale, juste après avoir passé la rivière.
Une participation de 200 roupies est demandée pour la nuit (environ 2€50, et tout se paie en liquide le long de cet itinéraire). Il y a quelques échoppes qui vendent biscuits, sodas,… C’est le dernier village où on peut acheter de quoi dépanner sur le trek !
Carte de trekking papier : Olizane Zanskar Nord
Jour 2 : de Wanla à Hinju, début de la haute altitude
Cette seconde journée est une longue étape (un peu pénible on l’avoue) sur une piste carrossable. Il fait vite très chaud et nous faisons le plein d’eau fraîche filtrée à la rivière. Nous passons le village de Phanjila et attaquons la montée, qui se ponctue principalement avec des pauses eau et crème solaire. Nous ne voyons qu’un petit groupe accompagnés de muletiers, qui suit le même itinéraire que nous, on ne devrait pas se marcher dessus !
On suit un moment la route, puis la piste, au calme, il y a peu de voitures par ici
On grignote sous le seul arbre du coin et saluons les muletiers du groupe qui passent, il y a aussi deux locaux qui montent au village, qui nous posent plein de questions (les trekkeurs au autonomie ne sont visiblement pas monnaie courante). Dernière ligne droite avant d’atteindre le village d’Hinju, qui marque la fin de la piste ! A présent, ce n’est que du sentier, et on continue de monter après le village pour se trouver un endroit sympa pour le bivouac. Nous recroisons le groupe et leurs guides, installés à leur campement, qui nous indiquent qu’il y a d’autres emplacements herbeux à 10 minutes en amont.
Le petit village d’Hinju, loin de tout ou presque
On s’installe sur une jolie prairie idyllique. Il y a de l’eau, et une dame qui balade ses deux jeunes yacks. L’heure est à la toilette, on a la peau recouverte d’un mélange désagréable “poussière/crème solaire”. La madame nous demande quelques sous pour le campement, et nous explique que cet argent servira à la construction de l’école du village d’Hinju. Même si nous sommes en pleine nature, on s’y attendait un peu ! On lui donne quelques roupies.
Quelques minutes plus tard, un vieux berger descend et s’arrête un petit moment à notre bivouac (décidément, que de passage!). Il ne parle pas trop anglais et nous parlons essentiellement en gestes, tout notre équipement l’intrigue. Il a une sale blessure sur le front, il nous raconte qu’il est tombé dans les rochers, et nous demande des médicaments… Sa plaie étant déjà à moitié cicatrisée nous ne pouvons malheureusement pas faire grand chose. Cette rencontre nous rappelle à quel point l’accès aux soins est inexistant dans les villages des fonds de vallées. Il n’y a généralement aucun médecin ni médicaments.
Nous avons droit à un superbe coucher de soleil, dont on se délecte après avoir dégusté nos repas lyophilisés (il y en a un des deux qui en a déjà marre, on ne vous dira pas qui 😉
Notre petit coin de paradis pour la nuit ♡
Lumières de folie sur les montagnes
Et la nuit venue, ça se passe sous la voie lactée…
Fiche topo rando jour 2
-0mètres
L’étape du jour se réalise principalement sur de la route, puis de la piste. La route (goudronnée) mène au village de Phanjila (où il est possible de manger à l’ombre). Il faut ensuite prendre la piste qui monte sur la gauche, jusqu’à Hinju. Attention à ne pas prendre le chemin qui mène à Alchi, il s’agit là d’un autre trek. La piste s’arrête au village, où il y a quelques home-stay. Les campeurs continueront le chemin pendant 15/20 minutes jusqu’à plusieurs prairies qui se succèdent. Le terrain est plat et il y a de l’eau fraîche qui coule à côté. Il n’est pas exclu de tomber sur un villageois qui demande une participation financière pour camper (ce sont les prairies pour leurs yacks en journée).
Carte de trekking papier : Olizane Zanskar Nord + Olizane Zanskar centre
Jour 3 : en route pour le Kongskil La
Bon, la nuit a été mouvementée, on ne saurait pas expliquer pourquoi mais nous nous sommes réveillés dans une flaque, avec de l’eau qui coulait sous notre tente ! Comme quoi, toujours se méfier d’un endroit vert au milieu des rochers… Au réveil, nous observons longuement depuis notre tente un renard qui passe au loin, et des lagopèdes qui se font la court.
Aujourd’hui Betty est assez malade et ne peut rien manger. Clairement pas l’idéal le jour où nous devons franchir le plus haut col du trek ! La montée s’avère très compliquée. Même avec un rythme plus que lent, son manque d’oxygène se fait ressentir et la nausée reste. On s’arrête toutes les 5 minutes, et c’est pas juste une manière de dire… Partis les premiers, on se fait doubler par les autres trekkeurs (qui eux n’ont pas de gros sacs à porter, ça aide), et puis par les muletiers, qui semblent embêtés comme tout en voyant Betty, et qui proposent même de porter son sac. Même des yacks qui se baladent tous seuls nous doublent.
On monte progressivement, l’altitude nous met K.0. Nous atteignons le palier des 50% d’oxygène en moins
Un villageois fait grimper son troupeau de yacks dans les montagnes
Fleurs d’altitude
C’est interminable, à ce rythme là, on n’est pas prêts d’arriver. Mais la nausée et le manque d’air gagnent Betty à chaque pas, avec en plus le ventre vide, ça n’aide pas. Nous mettrons presque 10 heures à monter et à atteindre ce col (pauses comprises hein). Il est plus de 17h quand nous arrivons au Kongskil La, à 4881 mètres d’altitude. Heureux et fiers de n’avoir rien lâché, on se félicite. Le vent souffle fort et fait voler les drapeaux de prière, déposés à chaque col au Ladakh. Nous en déposons un à notre tour, en guise de reconnaissance.
Les derniers mètres avant le col, les plus éprouvants !
Col Konzke La – 4880m
La vue là-haut est folle, la prochaine vallée qui s’affiche est entourée de pics acérés. Certaines montagnes sont teintées d’un arc en ciel de couleurs, c’est juste fou. Lors de notre préparation, nous avions trouvé très peu d’images de ce trek, ces paysages furent une vraie surprise ! La fatigue nous rattrape… nous basculons de l’autre côté du col, et redescendons jusqu’à ce qu’on trouve un emplacement adéquat pour planter notre tente.
Les paysages sont une fois de plus remplis de surprise
Les montagnes arc en ciel ♡
Un bivouac à 4400 mètres d’altitude
Fiche topo rando jour 3
-500mètres
Le sentier continue de monter en direction du col Konzke La (également appelé Kongskil La). On suit une vallée avant d’attaquer la montée. Une fois le col passé, on redescend environ 400 mètres en dénivelé jusqu’à une vallée herbeuse, où il est possible de planter la tente. Si on dort en home-stay, il faudra continuer jusqu’au village de Sumda Chenmo (attention, ça fait une très grosse étape, compter 3 ou 4h de marche depuis le col).
Carte de trekking papier : Olizane Zanskar centre
Jour 4 : entre deux cols, dans la vallée des couleurs
Après une bonne nuit réparatrice, où nous avons essuyé quelques bons orages, on se sent prêt à repartir après la journée compliquée de la veille. Betty n’est plus malade et nous descendons la vallée durant quelques heures, jusqu’au village de Sumda Chenmo. Les paysages que l’on côtoient sont époustouflants, et pleins de surprises. Nous traversons la rivière à plusieurs reprises, et tombons par hasard sur de nombreuses edelweiss ! Encore une surprise qu’on n’attendait pas !
Nous côtoyons de nombreuses fleurs, mais aussi d’impressionnants pics rocheux
Entourés de reliefs surprenants. On ne cesse de se demander si des grimpeurs ont osé s’aventurer dans ces montagnes diaboliques
Nous croisons quelques caravanes de mules qui ravitaillent les villages isolés
Le village de Sumda Chenmo
La chaleur devient difficile à supporter, et nous sommes contents d’arriver à l’oasis qui marque l’embranchement pour la suite du trek. On pique-nique à l’ombre au bord de l’eau, et aidons des villageois à rapatrier une mule rebelle. On attaque ensuite la montée de la journée, et passons le col de Pagal La (4210m), sans trop de soucis. Il faut croire qu’on a enfin trouvé un rythme (qui n’est pas celui d’un escargot) !
Les dernières montées avant le camp, au milieu de paysages toujours aussi fous
On arrive dans la petite vallée qui marque le camp du jour. Le groupe de trekkeurs qu’on a croisé ces derniers jours est confortablement installé. Nous sommes invités par nos nouveaux amis, les cuisiniers/guides/muletiers, à boire le thé dans la tente principale. Le guide, qui observe Betty poser son sac à dos au sol, lui dit qu’elle est une “strong woman”, ah ah ! Nous profitons de cette pause réparatrice pour papoter avec l’équipe locale. Ils sont en train de cuisiner des légumes frais pour faire des momos (qui sont des sortes de raviolis tibétains). C’est une véritable torture pour nous qui allons encore manger des repas lyophilisés au diner.
On installe notre bivouac plus haut, et passerons la nuit accompagnés par de nombreux yacks descendus pour dormir.
Moment partagé avec les cuisiniers d’un groupe de trekkeurs
Camp de base, avec vue sur le prochain col à passer, le Dundunchen La
Fiche topo rando jour 4
-750mètres
Le chemin continue de descendre en passant par un premier village, puis un second (Sumda Chenmo) où il y a une home-stay. On arrive dans une sorte d’oasis de verdure, où il faut traverser la rivière. Le passage est un peu difficile à trouver et il faut enlever les chaussures pour traverser à pied. Le chemin passe ensuite à côté d’une sorte de campement, et retraverse la rivière, là encore, l’endroit où passer n’est pas clairement indiqué. On passe ensuite un petit col et basculons vers une nouvelle vallée, le camp de base n’est pas très loin.
Carte de trekking papier : Olizane Zanskar centre
Jour 5 : du col de Dundunchen La à la rivière Zanskar
Dernière étape aujourd’hui ! L’ultime col du trek nous attend et même si on est en meilleure forme, on y va doucement. Partis tôt, on monte à la fraîche et on est rapidement rejoint par nos amis les cuisiniers et les muletiers du groupe. Nous parlons longuement avec Nantak, un Ladakhi pure souche, qui nous raconte des anecdotes et nous pose mille questions sur nos vies. Nous montons accompagnés des mules, sous les chants et les sifflements des muletiers. Ambiance !
On ne se refait pas, on rame quand même et on les laisse monter à leur rythme pour éviter de les ralentir. On arrive au col, qu’on pensait désert. Nous avons la belle surprise de voir Nantak et son collègue nous attendre, avec quelques grosses parts d’un gâteau moelleux qu’ils avaient cuisiné la veille. Cela confirme la gentillesse sans limite des Ladakhis, ça restera l’un de nos meilleurs souvenirs ! Bon et sinon, la vue est magnifique (forcément), et nous sommes à 4500 mètres.
Il ne nous reste plus que la très longue descente jusqu’à Chiling, le village d’arrivée de ce trek épique ! Les paysages sont une fois de plus superbes et encore différents, on profite tant bien que mal avec des bonnes douleurs aux pieds. Nous réalisons plus de 1400 mètres de dénivelé en négatif, et ça commence à se sentir. Nous terminons l’étape du jour en papotant avec un couple de français qui réalisaient ce trek en autonomie également, et qui continuent vers la vallée de la Markha (un coucou à eux si ils nous lisent !).
Nous retrouvons un relief escarpé et des montagnes magnifiques, malgré la fatigue, nous sommes sans voix
Sur les derniers mètres du trek, on rêve d’un soda frais et d’un bon repas !
La rivière Zanskar marque symboliquement la fin du trek
Fiche topo rando jour 5
-1450mètres
Il ne reste plus qu’une courte montée en direction du col de Dung Dung Chan La (ou Dundunchen La), à 4593 mètres d’altitude. Une fois le col passé, c’est une très longue descente jusqu’à Chiling. Il y a à peu près 1400 mètres de dénivelée en négatif, donc attention aux pieds ! Il n’y a qu’un sentier donc impossible de se tromper. Le village de Chiling dispose d’home-stay et d’endroits où manger et se rafraîchir. C’est également le point de départ pour le trek de la vallée de la Markha. Compter 1h30 de route pour rejoindre Leh (il est possible de tomber sur un taxi qui dépose des trekkeurs, mais nous vous conseillons quand même de booker un taxi à l’avance à Leh).
Attention, il y a peu d’eau sur cette étape (seulement au camp de base du départ, et avant d’arriver à Chiling). Il faut donc veiller à partir avec le plein.
Carte de trekking papier : Olizane Zanskar centre
A lire aussi : notre carnet pratique pour bien préparer son voyage et son trek au Ladakh
(avec tous nos bons conseils ainsi que la liste de notre équipement en trek!)
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Nous sommes Betty et Guillaume, un couple de voyageurs passionnés de voyage et de nature. Dès que possible, nous partons à la découverte du monde, en privilégiant les grands espaces sauvages et en quête perpétuelle de beaux paysages. Avides d’aventures, nous adorons être immergés au cœur d’une nature préservée et loin de tout ! Nous écrivons sur ce blog des carnets de voyage, afin de partager nos aventures et vous donner les informations pratiques concernant un lieu, une destination, ou même une randonnée.
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Ces photos des montagnes sont incroyable, déjà sur Instagram je les avais adoré, mais là, en grand c’est encore plus impressionnant. Un grand bravo pour ce reportage 🙂
Merci beaucoup Clara 🙂
Ces montagnes ne ressemblent à aucune autre, un vrai émerveillement !
Quelles merveilleuses photos,ces panoramas sont grandioses. Assise dans mon fauteuil j’ai fait un voyage extraordinaire, merci à vous deux 😍😍😍😍
Oh ça nous fait plaisir alors 🙂
un grand merci pour ce partage qui donne bien envie …magnifiques photos qui vont avec et paysages grandissimes qui nous transportent dans ce beau pays !!! et respect à vous ….
Merci beaucoup 🙂
Aujourd’hui on en garde un bon souvenir, et on repère déjà des idées de futurs treks dans le coin 😉
Magnifiques photos. cela donne envie d’aller randonner dans les montagnes du Ladakh !
Merci beaucoup 🙂 Il faut être préparé mais ça vaut tellement le coup d’oeil !
Trop beau !!
La région du Ladakh, du Zanskar et du Cachemire sont mes gros coups de coeur de notre Terre… Merci pour le partage et pour toutes ces belles photos ! À bientôt sur la route.
Merci beaucoup Lise 🙂
Cette région a ce petit quelque chose qu’il n’y a pas ailleurs… ♡
Bonjour ! Je souhaiterais partir 3semaines en aout prochain avec mon compagnon dans l’inde du Nord et faire ce superbe trek. Nous sommes sportifs et passionnés de montagne, ayant l’habitude de la totale autonomie sur mes trek en France (GR20, HRP, Alpes…) je ne suis pas trop partante pour porter 15kg à plus de 4000m. Est-il possible de louer/acheter une mule pour un trek ? Il y a t-il la possibilité de faire le trek de Lamayuru à Chiling en logant chez l’habitant ou il y a plusieurs jours sans passer par des villages ? Merci beaucoup, Lucile
Hello Lucile,
Super, vous allez vous régaler c’est certain !
Il est bien sûr possible de partir avec guide + muletiers, ce qui sera beaucoup plus confortable pour affronter l’effort en altitude. Il y a beaucoup de petites agences locales à Leh, qui proposent des départs le lendemain ou le surlendemain.
Pour ce qui est de loger chez l’habitant, c’est possible mais avec quelques étapes qui seront très longues. Personnellement sur ce trek, on conseille plutôt l’option muletiers.
Nous avons écrit un article pratique sur le voyage au Ladakh, avec quelques chapitres sur les treks (et le matos), n’hésitez pas à y jeter un oeil 😉
En attendant on reste disponible pour toute autre question, bonne préparation !