C’est en décembre dernier que je me suis envolée direction l’Amérique du Sud, et plus précisément au sud du Chili, en Patagonie. Comme pour beaucoup, rien que le nom me faisait rêver de grands espaces et de montagnes grandioses. La Patagonie, c’est un peu le bout du monde, un saint graal pour tout voyageur en quête d’aventure. Cette première découverte de la Patagonie (et j’espère qu’il y en aura d’autres, je compte bien revenir avec Guillaume!), je l’ai faite à bord d’un bateau, à bord du Stella Australis, qui signifie “étoile du sud”…
J’ai donc embarqué sur l’Australis pour une fabuleuse croisière d’expédition durant 4 jours à travers les fjords de l’extrême sud du Chili, de Punta Arenas à Ushuaïa en passant par le mythique Cap Horn, dans des lieux uniquement accessibles par bateau, et où les découvertes promettent d’être riches et uniques. Chaque jour des excursions sont organisées, et on accoste sur différents lieux au fil de la croisière. Une opportunité unique de voir de ses yeux des régions inhabitées parmi les plus vierges de la planète.
Bienvenue en Terre de feu, bienvenue au bout du monde !
Jour 1 | Arrivée en Patagonie
“Beaucoup d’émotions à ce moment-là. Je suis dans l’avion qui m’amène au cœur de la Patagonie. J’en rêve depuis longtemps… Rendez-vous au bout du monde.”
Venir jusqu’au bout du monde n’est pas une mince affaire… C’est après avoir passé une longue nuit dans l’avion (plus de 14h de vol, soit le plus long vol d’Air France!) que j’arrive à Santiago du Chili, la capitale du pays. Ici c’est l’été, il fait beau et chaud, un vrai bonheur ! 24 heures plus tard, j’embarque pour un second vol de 3 heures qui m’amène au sud, avec des températures plus fraîches, à Punta Arenas. L’embarquement a lieu en fin de journée, j’en profite pour visiter le centre historique, à deux pas du port, en me promenant à pied.
Punta Arenas se situe au sud de la Patagonie chilienne, en plein cœur du détroit de Magellan. Il s’agit de la ville la plus Australe du Chili, et la plus grande de la Patagonie. Nous sommes loin des paysages prestigieux du parc de Torres del Paine et, aux portes de la Terre de feu, c’est une Patagonie plus secrète et confidentielle qui nous attend.
Survol du Chili et de la région des volcans – L’été Austral et ses fleurs – L’Australis en vue !
Il est temps d’embarquer à bord du Stella Australis, le bateau de croisière qui va m’emmener au bout du monde ! Je découvre un bateau grand, certes, mais à taille humaine car il accueille au maximum 210 passagers, ce qui n’est rien comparé à d’autres navires qui peuvent contenir plusieurs milliers de personne, et c’est très bien comme ça. Cela me rappelle ce qu’a dit l’un des membre de l’équipage un jour : ” ici, nous sommes en famille “, une phrase dont je comprendrais rapidement le sens…
Le bateau se compose d’une centaine de cabines, de trois salons avec des canapés confortables (le salon Darwin où il y a un bar, le salon Sky avec un coin “goûter” disponible toute la journée, et un troisième plus petit, le Yamana), d’une salle de restaurant, d’une boutique, et du pont. Aucune grande animation ou autre fioriture, tout est mis en place pour profiter des paysages qui nous entourent et se concentrer ainsi sur l’essentiel. C’est d’ailleurs dans une déconnexion la plus totale que se déroulera le séjour : aucun réseau téléphonique ni accès wifi pendant 4 jours, et oui, c’est le bout du monde ne l’oublions pas…! Pour s’occuper en dehors des excursions, il y a une bibliothèque, des jeux de société, et chaque soir après le dîner des reportages sur la faune, la glaciologie, ou encore l’ethnologie sont diffusés dans les différents salons.
Je découvre ma cabine qui sera mon petit chez moi durant les prochains jours, et pour être honnête, j’ai eu une belle surprise ! (la seule fois où j’ai dormi dans un bateau, c’était en Norvège dans une cabine minuscule, un petit hublot avec vue sur les canots de sauvetages, entassés à deux dans 5m carré, juste à côté des moteurs…). La chambre est spacieuse et baignée de soleil (profitons-en!), équipée d’un bureau et d’un fauteuil, de deux placards et une salle d’eau. La taille de la fenêtre est juste dingue, que j’ai hâte de regarder les paysages défiler en direct de ma chambre ! Et la cerise sur le gâteau : il y a un distributeur d’eau (fraîche et chaude, parfait pour le thé) dans le couloir juste à côté de la porte, que je pourrais verser dans la jolie gourde isotherme offerte par la compagnie et déposée dans chaque cabine. Un petit dossier est laissé avec une carte du parcours, et le programme détaillé jour par jour (et même, heure par heure!). On n’a plus qu’à se laisser transporter… Bref vous l’aurez compris, nous sommes loin de mon expérience en Norvège 😉
C’est après le toast de bienvenue et la présentation des membres de l’équipage que le navire quitte le port de Punta Arenas, direction l’extrême austral patagon…
Bienvenue dans la cabine n°427, pont Cap Horn, croisière n°225 du navire Stella Australis
Jour 2 | La baie Ainsworth et les îlots Tucker
Bercée par les vagues, les lumières du matin sont entrées par la fenêtre de ma cabine… à 4h20 du matin ! A cette latitude et en cette période, la nuit est très courte: le soleil se couche très tard, pour se lever très tôt. Les rideaux laissés volontairement grands ouverts toute la nuit, c’est avec une grande émotion que je fais mon premier réveil sur l’Australis, et que j’ouvre les yeux sur des paysages rêvés, nous sommes enfin entourés des montagnes majestueuses de la Patagonie et de la Terre de feu ! Le grand air m’appelle et je sors sur le pont, observer le panel de couleur rosées embraser les montagnes. Au bout d’une heure, je finis par rentrer au chaud dans ma cabine en attendant l’heure du petit déjeuner qui est pour le coup bien lointaine… ! Je me repose et regarde les paysages défiler depuis mon lit lorsque soudain, des dauphins nagent juste sous ma fenêtre et suivent le bateau durant quelques minutes… un moment simplement magique !
Premier réveil dans des lumières féeriques
Le début d’une longue série de contemplations, sourire aux lèvres, sur le pont !
Lumières et silhouettes de l’extrême sud Chilien…
La bateau a navigué toute la nuit et continue son parcours dans le Seno Almirantazgo, une branche du Détroit de Magellan. Nous entrons dans le parc national Alberto de Agostini, extrêmement sauvage et inhabité, comme presque tous les endroits que nous traverserons. Le temps est arrivé pour la première excursion de la croisière : nous allons accoster sur les terres de la Baie Ainsworth, qui a la particularité d’abriter un grand nombre d’oiseaux.
Gilets de sauvetage sur le dos, nous embarquons par petits groupes de 20 personnes sur les zodiacs. Chaque groupe est accompagné par un guide, et on peut choisir entre deux randonnées, plus ou moins difficiles. L’accostage se fait dans le plus grand respect, et les guides attirent notre attention sur l’importance de garder ces espaces vierges intacts, du mieux que nous pouvons. L’Australis a choisi de minimiser l’impact de chaque excursion, en protégeant la faune et la flore et en n’affectant pas l’écosystème. Cela signifie : aménager des pontons en bois dans les zones fragiles pour éviter le piétinement, ne pas sortir des sentiers tracés, ne pas cueillir les plantes, et le plus naturel, emporter ses déchets.
Cette première sortie s’annonce superbe, je remarque une tonne de détails qui magnifient les lieux : un iceberg qui flotte, des petites fleurs roses, le glacier Marinelli en toile de fond…
Nous marcherons la matinée à travers des décors variés accompagnés de notre guide Diana, qui nous sensibilise scientifiquement à la flore endémique des lieux. Nous traversons des champs fleuris, aux côtés d’oiseaux, pour se retrouver quelques minutes plus tard dans une forêt primaire, entourés de la tourbière ou encore devant un barrage de castors. Généralement habituée à marcher en petit comité dans les grands espaces, j’appréhendais fortement ces sorties en groupes. C’est finalement moins pénible que ce que j’imaginais, car nous sommes entre amoureux de la nature et chacun se respecte, personne ne crie, le seul bémol serait la limite du temps dont on dispose ! La pluie nous rattrape et la distribution de chocolat chaud à la fin de la randonnée arrive à point nommé 🙂
Débarquement dans la baie Ainsworth. Les seuls humains, c’est nous !
Le glacier Marinelli n’est pas loin…
Se sentir privilégié de pouvoir marcher dans les recoins méconnus des fjords du sud
Les petits détails qui font toute la beauté de ces espaces préservés
Diana nous partage ses connaissances sur la flore abondante du parc : hêtres de Magellan, lichen, et autres richesses naturelles
Au cœur de la forêt primaire…
Montagnes brutes et mystérieuses
La seconde excursion de la journée sera consacrée à l’observation animalière : la rencontre avec les fameux manchots de Magellan ! Autant vous dire que je trépignais d’impatience. Les îlots Tucker sont habités par plusieurs colonies de manchots, qui viennent se reproduire, nidifier et y élever leurs petits. On embarque sur les zodiacs pour aller au plus près des manchots, cette fois nous n’accosterons pas, afin de ne pas les perturber dans leur milieu de vie naturel. C’est donc depuis les canots que nous les observons, je pourrais même dire, que nous nous observons ! Ils nous lancent des regards curieux en baissant leur tête et en levant leurs petites ailes, et ne semblent pas particulièrement gênés par la présence des bateaux. Ils sont installés au soleil, sur leur île et j’adore l’idée qu’on reste à distance pour les observer.
Cette excursion a un petit côté symbolique car c’est un manchot de Magellan qui représente l’icône de la compagnie de croisière Australis ! La sortie sera malheureusement de courte durée car la météo semble vouloir se gâter. Le vent se lève, il est grand temps de rentrer au navire avant de faire face à de grosses vagues…
Coucou vous ♡
Comme des enfants devant les manchots !
Le grand luxe lorsqu’on fait une croisière d’expédition, c’est de rentrer d’une excursion trempé à cause des vagues, d’avoir froid, et de pouvoir se glisser sous la douche bien chaude de sa cabine, 5 minutes plus tard ! Le bonheur ! Les excursions sont à présent terminées, l’Australis continue sa route et évolue le long de la Cordillère Darwin, dans l’étroit canal Gabriel, si près de la côte qu’on peut observer les détails de chaque glacier. Nous subissons les premiers signes des conditions climatiques extrêmes propres à cette région : un vent violent siffle dehors, les plus courageux s’accrochent sur les barreaux du pont pendant que les autres regardent les paysages défiler sous leurs yeux, assis bien au chaud, apéro dans la main, dans les canapés moelleux des salons.
Je choisis mon camp qui sera celui des courageux et je brave le vent qui dépasse largement les 70 noeuds, sur le grand pont. Je n’avais jamais vu ça, les vents nord-Atlantique en Islande c’est de la rigolade à côté. Sur le moment, je me dis que pour rien au monde je ne viendrais faire un trek ici, c’est trop extrême, la météo n’est vraiment pas facile. Impossible de décrocher le regard des montagnes, les glaciers s’enchaînent, accrochés aux sommets. Mais comment tiennent-ils ? Une multitude de cascades jaillissent de certains glaciers, une vision spectaculaire et inattendue, un véritable trésor caché dans ces méandres du bout du monde. Nous croisons un petit bateau de pêche qui suit les courbes des vagues ventées, ce sont les seuls autres humains que nous avons vu de la journée.
Les paysages deviennent de plus en plus époustouflants au fil de la navigation dans les canaux du bout du monde…
Les splendides glaciers de la cordillère Darwin
Je me décide enfin à aller me coucher et de continuer de contempler les paysages depuis mon lit, quand un message retentit. Le capitaine nous annonce que dans la nuit, nous allons sortir des fjords et naviguer sur l’océan Pacifique un certain laps de temps, et que les conditions climatiques ne s’annoncent pas très bonnes. Le bateau va beaucoup bouger et chaque passager est donc invité à ranger son matériel fragile car tout risque de tomber des tables. Nous voilà prévenus !
Jour 3 | Le glacier Pía, le petit secret de la Patagonie
4h30. Je me réveille avec cette impression bizarre… Ça y est, nous y sommes. L’océan Pacifique frappe de plein fouet le bateau. Nous subissons les caprices du climat extrême du bout du monde. Je remarque au loin l’eau se fracasser sur la côte des îles de la Terre de Feu, formant des semblants de nuages gigantesques et éphémères. Le bateau penche de plus en plus et toutes mes affaires glissent au sol. Une boule au ventre apparaît, une sacrée montée d’adrénaline mêlée à de la peur. De violentes rafales de vent soulèvent l’eau qui tourbillonne et des creux de plus en plus gros se forment. J’entends le frappement violent de l’océan sur la proue du bateau qui semble retomber lourdement à chaque fois. Je pense aux petits bateaux qui ont dû subir une tempête comme celle-ci un jour, et je comprends désormais pourquoi cette terre, si hostile, semble oubliée. Ici, il faut savoir survivre.
Tout devient plus calme lorsque le bateau s’enfonce dans les canaux à l’extrémité occidentale de la Terre de Feu, et plus précisément dans le canal Ballenero, nommé ainsi par le capitaine Fitz Roy, en mémoire de son baleinier perdu. La tempête s’éloigne, laissant place à de timides rayons de soleil. J’aurai une fois de plus la chance d’observer les dauphins, depuis la fenêtre de ma cabine. Je ne compte déjà plus les heures où je suis restée simplement assise par terre, à observer les paysages défiler devant mes yeux…! Un peu plus tard c’est le spectacle d’une otarie qui sautille non loin. La matinée se déroule sous le signe des conférences sur la glaciologie.
Nous retrouvons les glaciers de la cordillère Darwin, en face sud cette fois-ci. On nous a expliqué que les glaciers situés en face nord reculaient, à cause de leur exposition plus directe au soleil, alors que ceux situés en face sud avançaient, ce qui justifie pourquoi ils atteignent tous ou presque l’océan.
Passer des heures à contempler le paysage depuis sa chambre…
Après avoir parcouru les premiers kilomètres dans le canal Beagle, le bateau jette l’ancre dans le fjord Pía. Nous allons débarquer pour marcher au plus près des géants de glace. Le glacier Pía est impressionnant, il semble avoir des dents acérées et paraît ne jamais s’arrêter en continuant au delà des montagnes qui le surplombe. C’est une fois de plus sous un ciel incertain que nous randonnons, sur la colline boisée au pied du glacier.
Les arbres côtoient la glace et ça constitue un contraste étonnant. Le glacier est teinté de nuances monochromes, mais aussi de bleu et de turquoise. Il pleut par intermittence, et nous avançons sur un sentier glissant et boueux, jusqu’à un belvédère offrant une vue dégagée sur le glacier Pía et sur les paysages environnants. Cette fois-ci je suis dans un groupe mené par Augustin, un guide Français, qui nous propose de réaliser quelques minutes de silence pour s’imprégner totalement de l’ambiance et du calme de cet endroit, si reculé. Je me rends compte que depuis le début nous vivons constamment dans la pollution sonore : les discussions, le bruit du bateau (qui est pourtant très silencieux), les annonces… alors que ce silence nous entoure. Cette réalité est incroyable et quelque peu difficile à accepter…!
Sur le chemin du retour, le glacier nous fait face et nous guettons toute chute de bloc de glace, mais nous n’aurons pas eu droit à ce spectacle ! Après la désormais traditionnelle pause chocolat chaud, les zodiacs rejoignent le Stella Australis, sous une pluie glaçante qui fouette le visage. Il était temps de rentrer se réchauffer !
Glacier droit devant !
Nous jetons l’ancre au cœur du fjord Pía
Comment ces glaçons sont arrivés là ? Grâce à la vague causée par une chute d’un bloc de glace… La leçon à retenir est celle de ne pas s’approcher du bord !
Impressionnant glacier Pía…
Accoster au glacier Pía est l’occasion de randonner dans la forêt subantarctique
Les petits trésors visuels et naturels ♡
La tempête prend possession du paysage…
J’ouvre grand mes yeux et j’admire ce géant qui me fait face
D’autres découvertes m’attendent, il est temps de repartir et de continuer notre progression dans le Canal Beagle, dans l’incroyable avenue des glaciers… Mais ça, je vous le raconte dans le prochain article ! 😉
Faire une croisière d’expédition en Patagonie et en Terre de Feu | Avec Australis
Depuis plus de 15 ans, la compagnie de croisière Australis propose des circuits dans la Patagonie Chilienne, des voyages exceptionnels au cœur d’une terre lointaine. Il y a peu de bateaux touristiques qui sont autorisés à naviguer dans ces eaux, et encore moins d’accoster sur ces terres sauvages et protégées. Australis est l’une des seules compagnies qui propose un séjour dans les fjords de la Patagonie et de la Terre de Feu, de septembre à avril, avec des excursions quotidiennes (inclues dans le prix). Cela représente un voyage inoubliable à la découverte d’endroits inaccessibles avec la cerise sur le gâteau : aller au bout du bout et si la météo le permet, accoster au mythique Cap Horn !
Le bon point non négligeable est celui de la sensibilisation au respect de l’environnement avec un impact sur la nature minimisé à chaque sortie. De plus, le Stella Australis est un navire à taille humaine et ne contient pas plus que 210 passagers. Ce qui est également très appréciable, c’est le côté culturel et centré sur la nature de ce séjour. Il n’y a pas de grosses animations si ce n’est les excursions, les conférences et les projections de reportages sur la Patagonie et l’Antarctique. Il n’y a pas de réseau téléphonique ni d’accès wifi, une déconnexion totale qui permet de se recentrer sur l’essentiel. Durant ces 4 jours de croisière de Punta Arenas à Ushuaïa, tout est pris en charge et le programme est parfaitement orchestré, des sorties en zodiac aux conférences. Ils s’occupent même des formalités administratives lors du passage du Chili à l’Argentine : on récupère le passeport tamponné avant de quitter le bateau à Ushuaïa. Il n’y a plus qu’à profiter !
Côté installations, le bateau dispose d’un grand salon avec un bar ouvert à partir de 17h30 (avec consommations illimitées, aïe aïe aïe !), un salon de taille moyenne avec un coin café/chocolat chaud/thé et gâteaux, et d’un petit salon plus “calme”. Chaque cabine est équipée d’une grande fenêtre (avec une vue toujours 4 étoiles! Petite précision : seules les cabines de catégorie AAA disposent d’une fenêtre de plein pied), de deux placards, d’un lit double (ou deux lits simples), d’un bureau et d’une salle d’eau équipée d’un sèche cheveux. Le midi c’est buffet, le soir dîner gastronomique. Chaque passager a une table attitrée, les plans de tables sont organisés en fonction des nationalités de chacun. Cela permet de faire connaissance avec les autres français qui sont à bord et c’est vraiment sympa ! L’équipage est aux petits soins et parle espagnol, anglais, quelques guides parlent aussi français et allemand.
Durée : 4 jours
Prix : à partir de 1150€ par personne
Informations et réservations : australis.com
CARTE :
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Ce voyage est le fruit d’une collaboration avec Australis, pour qui j’ai réalisé ce magnifique reportage photo au bout du monde !
Lire la suite de l’aventure > Croisière aux confins de la Patagonie #2 : le Cap Horn et la baie Wulaia
Hello ! Je suis Betty, co-fondatrice de ce blog. Grande rêveuse d’explorations, j’ai fait de la photographie mon métier et je capture les formes et les lumières de notre planète, autant animée par les déserts que par les terres polaires.
Superbe et en même temps impressionnant, quel beau voyage ! ❤️
Oh que oui, et la suite promet d’être tout aussi sensationnelle 💚
Quel magnifique aventure! Quelle période recommanderais-tu pour partir entre septembre et avril? Lequel serait le mieux niveau météo? Les photos sont à couper le souffle, je rêve de faire cette croisière et la compagnie a l’air vraiment top! Merci pour ce beau récit de voyage, j’attends la suite avec impatience 🙂
Merci pour ce gentil mot 🙂
Ces régions sauvages m’ont beaucoup marqué et j’espère avoir retransmis la force des émotions que l’on peut ressentir devant de pareils paysages…!
Malgré une météo assez instable durant ces mois, entre septembre et avril est la période idéale pour la croisière (c’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’est pas proposée les autres mois de l’année). Les mois de décembre et janvier sont peut-être légèrement meilleurs que les autres 😉 Bien que ce soit l’été à cette période, les températures restent froides et on s’habille généralement comme on le ferait en hiver en France (pantalon, haut manches longues, polaire chaude, bonnet et gants, et veste imperméable).
Wow, ce voyage avait l’air incroyable ! Moi qui rêve de le faire depuis un moment, tu me donnes encore plus envie ! Ils vont jusqu’en Antarctique aussi ? Et tes photos sont sublimes ! Merci pour cette découverte 🙂
Merci beaucoup Célia 🙂
Cette croisière est pleine de surprises, chaque jour a son lot de découvertes ! Ils ne proposent pas de circuit en Antarctique, mais étant donné que le séjour se termine à Ushuaïa, d’où partent les bateaux, il est facilement possible de combiner les deux 😉
Très beau voyage et très belles photo, tu nous donne envie de mettre les voiles pour le bout du monde !
Merci 🙂
Cette croisière aurait été une superbe façon de terminer votre tour du monde 😉
Nous nous sommes peut etre croisees….depart Ushuaia le 10 janvier sur un petit brise glace le Plancius….Canal Beagle puis Cap Horn et Antarctique….fabuleux. Vos photos donnent envie de faire cette autre partie de La Terre de Feu que je ne connais pas. Superbes photos
Hello Patricia ! Ma croisière s’est terminée le 13 décembre, donc impossible de s’être croisés 😉
L’Antarctique fait rêver, ça devait être inoubliable… !
Quel voyage sublime ! C’est mon rêve ultime la Patagonie avec le reste du Chili, la Bolivie… bon ok toute l’Amérique du Sud ! 😉 Ça devait être chouette en bateau ?! Merci pour cette belle immersion en terre de feu !
Ah ah c’est difficile de choisir n’est-ce pas ? 😉
C’était une approche différente, une façon de voyager inédite pour moi. Et j’ai adoré, particulièrement grâce aux excursions dans le plus grand respect de la nature, et avec ce côté grandes explorations sauvages. Je conseille de tester une fois, vraiment ! 😉
Quelle épopée ! un voyage mythique… j’imagine ta joie !
Ho que oui, et je n’étais pas au bout de mes émotions 😉
Quel superbe voyage que tu nous fais vivre ! ton récit est fabuleux et riche en émotions !
Voilà ce que j’ai raté 🙁 merci pour tes sublimes photos qui nous transportent !
Merci beaucoup 🙏
Tu auras vécu ce voyage à travers ces images… mais je suis sûre que vous irez découvrir la Patagonie à 3, un voyage là bas ne peut qu’être magique 🙂