Croisière aux confins de la Patagonie #2 : le Cap Horn

Croisière Australis Chili Cap Horn


Seconde partie du récit de mon voyage dans le sud du Chili, au cœur de la Patagonie. Comme pour beaucoup, rien que le nom me faisait rêver de grands espaces et de montagnes grandioses. La Patagonie, c’est un peu le bout du monde, un saint graal pour tout voyageur en quête d’aventure. Cette première découverte de la Patagonie, je l’ai faite à bord d’un bateau, à bord du Stella Australis, qui signifie « étoile du sud »…

J’ai donc embarqué sur l’Australis pour une fabuleuse croisière d’expédition durant 4 jours à travers les fjords de l’extrême sud du Chili, de Punta Arenas à Ushuaïa en passant par le mythique Cap Horn, dans des lieux uniquement accessibles par bateau, et où les découvertes promettent d’être riches et uniques. Chaque jour des excursions sont organisées, et on accoste sur différents lieux au fil de la croisière. Une opportunité unique de voir de ses yeux des régions inhabitées parmi les plus vierges de la planète.

Les premiers jours ont été très intenses et déjà riches en émotions ! (Retrouvez le récit de la première partie : Croisière aux confins de la Patagonie #1 : les fjords de la Terre de Feu). Après avoir découvert les magnifiques fjords de la Terre de Feu, randonné sur les terres fleuries de la baie Ainsworth, observé les adorables manchots de Magellan, affronté les conditions climatiques extrêmes et touché du bout des doigts les glaciers, je continue ma route à bord de l’Australis, en direction du bout du monde…

 

 

Jour 3 (suite) | Suivre le Canal Beagle

 

C’est donc après avoir exploré les alentours du magnifique glacier Pia que nous continuons notre route sur le Canal Beagle, cap à l’est, au sud de la cordillère Darwin. Le glacier Pia n’était qu’une entrée en matière à la somptueuse avenue des glaciers ! Au fil des minutes où le bateau progresse, nous enchaînons les passages devant ces géants de glace qui viennent mourir dans la mer. Ils sont très imposants et se voient souvent au dernier moment, lorsqu’on arrive à leur niveau…

Quand on sait que 80% des glaciers du Chili se situent dans la région de Magellan, on comprend pourquoi ils y sont si nombreux ! Chaque glacier que l’on côtoie porte le nom d’une nationalité en rapport avec les navigateurs d’antan, véritables pionniers de la découverte du canal Beagle. Ces géants de glace sont nommés Romanche, Allemagne, Italie, Hollande, et même France !

 

croisière australis terre de feu Patagonie

Ces glaciers qui sculptent les paysages de la Terre de feu…

croisière australis terre de feu Patagonie

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Le glacier Romanche et sa cascade impressionnante

 

Durant la croisière d’expédition, chaque passager est invité à se rendre dans la salle des commandes, afin de rencontrer le capitaine et son équipe. Je découvre un certain envers du décor, le quotidien de ces chiliens qui manient la barre du Stella Australis. Nous échangeons un moment, ils donnent des explications sur la navigation et sur leur expérience. J’apprends que beaucoup n’ont pas choisi cette vie et sont missionnés. Pendant que nous, touristes, nous émerveillons devant la beauté de ces paysages, eux, suivent une route de navigation, la même chaque semaine durant plusieurs mois, en étant presque constamment coupés du monde et de leur famille. C’est aussi l’histoire du reste de l’équipage, de nos guides d’expédition, qui enchainent les croisières en Terre de Feu.

Je partage également un moment de bonheur avec eux, en observant quelques dauphins qui font la course avec le navire. Décidément, je ne me lasserai jamais de les voir !

 

croisière australis terre de feu Patagonie

Le capitaine Juan Carlos Vargas Torres (en bas à droite) accompagné de son équipage de commandants de bord

Navigation dans le canal Beagle

croisière australis terre de feu Patagonie

 

La journée se termine avec un briefing un peu spécial, car demain, nous arrivons au Cap Horn, le point le plus austral de l’Amérique du sud ! Et cela mérite une attention toute particulière. On nous explique le déroulement du débarquement, si débarquement il y a car ce lieu est réputé pour ses conditions climatiques difficiles et rapidement changeantes. A tel point que nous n’aurons pas le droit d’ôter nos gilets de sauvetage lorsque nous serons sur l’île, parce qu’en cas de tempête soudaine, il faut pouvoir atteindre rapidement les zodiacs afin de rejoindre l’Australis, avant que la mer ne se gâte et soit dangereuse. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour les les conditions soient bonnes pour nous permettre d’accoster…!

 

 

Jour 4 | Le Cap Horn et la baie Wulaia

 

C’est sûrement dû à l’excitation, mais je me réveille très tôt une fois de plus. J’ouvre les yeux en direction de ma fenêtre, dont je n’ai toujours pas fermé les rideaux au bout de 4 jours. C’est tellement agréable de s’endormir, puis de se réveiller face à ces paysages ! Dehors le temps n’est pas sous son meilleur jour… ce qui n’est pas pour me rassurer. Le bateau bouge et ça vente fort, allons-nous pouvoir débarquer au mythique Cap Horn ?

Je me tire du lit et sors affronter le vent, pour regarder le paysage à 360° et m’imprégner des lieux, seule sur le pont. Nous sommes en route en direction du bout du monde, en plein milieu des îles Wollaston…

 

croisière australis terre de feu Patagonie

Un ciel dramatique nous accueille, ambiance fin du monde…

croisière australis terre de feu Patagonie

Seule dehors, mais pas tout à fait…!

Un énorme rocher bizarre qui m’est apparu tel un mirage. Plus tard, lorsque j’ai montré cette image à l’équipage, personne n’a su me dire ce que c’était ! Cette roche m’obsèdera jusqu’à mon retour en France où je n’ai réussi à trouver qu’une seule image sur la toile, sur ce site.

 

Le Stella Australis continue sa progression toujours plus au sud, direction le bout du bout, les dernières terres avant l’Antarctique. Le Cap Horn est cette terre là. L’un des passages maritimes les plus compliqués au monde, redouté par les marins depuis toujours, tant les conditions climatiques sont extrêmes… Surnommé le ” Cap des tempêtes “, le Cap Horn est balayé par des vents violents et imprévisibles, pouvant aller jusqu’à 330km/h, qui détraquent tout sur leur passage : courants, vagues et tempêtes fortes.

Et je vous avoue qu’à l’approche de ce lieu légendaire, toutes les conditions météorologiques sont réunies pour honorer sa réputation, nous baignons dans une atmosphère de fin du monde. Des pluies diluviennes s’abattent sur certaines îles, avec des nuages qui avancent à une vitesse folle. D’un autre côté, quelques rayons de soleil transpercent le paysage. Tandis qu’ailleurs, des arcs en ciel viennent mettre de la couleur au dessus de cette mer torturée. Et ce vent, toujours ce vent…

 

Quand il pleut, mais qu’en même temps il fait beau, et qu’on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé !

croisière australis terre de feu Patagonie

Navigation en latitudes extrêmes

Croisère Cap Horn

 

Nous y sommes, la voilà qui apparaît, la fameuse île Cabo de Hornos, le mythique Cap Horn ! Beaucoup d’émotions à ce moment-là, ce moment où se retrouve face à cet endroit, où on n’aurait jamais imaginé être un jour, et surtout beaucoup d’émotion lorsqu’on se rend compte de la difficulté de ces eaux qui représentent de tout temps un défi pour les voiliers. Lors de la conférence de la veille, j’ai appris qu’énormément de bateaux avaient fait naufrage ici : il y aurait plus de 800 navires et 10000 hommes qui auraient périt au Cap Horn. Nous sommes littéralement au dessus d’un cimetière marin et j’en ai des frissons.

Comme un symbole, un voilier passe au loin le cap, d’est en ouest, je les imagine heureux de cet accomplissement. Il paraît qu’il est de coutume d’ouvrir une bouteille de champagne lorsqu’on passe ce célèbre cap ! Je pense aussi à ces navigateurs qui doivent nous voir au loin, et qui se disent sûrement “Oh les pantouflards !” 😉 J’avoue… on vit le Cap Horn, version luxe !

 

croisière australis terre de feu Patagonie

Ce moment où on se pince pour se dire qu’on ne rêve pas ! Nous sommes face au passage de Drake, le détroit qui sépare l’Amérique du sud de l’Antarctique.

Première apparition du Cabo de Hornos

 

Tous les passagers sont à présent sur les starting blocks, gilets sur le dos. C’est un peu la folie, comme si nous étions tous venus pour cet endroit précis, et nous ne sommes pas loin de la vérité ! Nous avons tous parcouru la planète à ses quatre coins et franchement, qui ne rêve pas d’épingler ce lieu mythique sur sa carte ? Les guides sont partis en repérage sur les zodiacs pour mesurer si les conditions sont optimales pour accoster. Le verdict tombe : très bonne nouvelle, nous pouvons débarquer au Cap Horn !

J’ai l’honneur d’être dans le premier canot, et malgré que la baie semble paisible, des vagues frappent la côte et nous avons un peu de mal à accoster. Un long escalier pentu mène sur les hauteurs de l’île, qui fait 6 kilomètres de long pour 2 kilomètres de large, et dont le sommet culmine à 425 mètres. On pourrait imaginer que personne ne vit sur cette terre perdue et battue par les tempêtes, et pourtant il y a au moins un résident permanent : le gardien du phare !

 

croisière australis terre de feu Patagonie

Le débarquement sur l’île du Cap Horn

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L’île fait partie des îles Wollaston, situées dans les eaux territoriales du Chili

Chemins et paysages du bout du monde…

Le mémorial des marins disparus, à la forme de l’albatros, un oiseau qui semble être le seul à résister à ce climat chaotique

 

J’ai pu rencontrer le gardien du phare, qui vit ici seul avec sa femme et ses deux filles. C’était un échange et une rencontre passionnants, car on n’imagine jamais une telle vie. Le gardien du phare du Cap Horn est un militaire de la marine chilienne, missionné sur une année. Un homme souvent surnommé “le gardien de la fin du monde” , bien que selon lui, le gardien du phare le plus isolé du monde serait celui des îles Diego Ramirez, situées à une centaine de kilomètres plus au sud ! Vivre au Cap Horn, c’est mener une vraie vie de solitaire durant les longs mois d’hiver, quand les bateaux de croisière et les navigateurs ne passent plus.

C’est donc il y a quelques semaines qu’il est venu prendre la relève, accompagné de sa famille. Il nous confie que lorsque la marine nationale lui a proposé cette mission, la décision de l’accepter a été prise en famille. Lui et sa femme sont ravis de cette opportunité de passer plus de temps ensembles, alors qu’auparavant il partait longtemps pour des missions confidentielles. Sa femme est très heureuse d’avoir l’occasion de connaître son travail. Ses deux filles sont adorables, je demande si c’est pas trop difficile pour ses deux petites d’être un peu coupées du monde, et le gardien nous explique avec son plus beau sourire qu’il a fallu consoler la plus grande, qui adorait être dans son équipe de cheerleader.  En contrepartie, lui et sa femme ont accepté qu’elle se fasse des mèches violettes, une chose qu’elle leur réclamait souvent 🙂 J’ai adoré cette anecdote !

Bien qu’extrêmement sauvage, l’île bénéficie donc certaines installations : le phare, une résidence, une chapelle, un bâtiment technique et une zone d’atterrissage pour hélicoptère. Ils sont ravitaillés tous les deux mois par la marine. Le travail du gardien consiste principalement à guider les navires et à faire des relevés météorologiques, une astreinte 24h/24, 7 jours sur 7.

 

Les marins qui font escale au Cap Horn accrochent leur pavillon dans le phare

Accompagné de sa fille, sa plus fidèle assistante !

Phare gardien Cap Horn 2018

Le gardien du phare avec sa femme et ses enfants, une belle rencontre avec cette famille qui vit loin de tout !

Admirer les pentes douces du Cap Horn, balayé par les vents, et tourner les yeux vers l’océan, où se rencontrent le Pacifique et l’Atlantique

 

C’est avec une grande émotion que je quitte cette île. Il est temps de partir, et de remonter vers le nord, pour la première fois depuis le début de la croisière ! Le Stella Australis revient sur ses pas et navigue dans la baie Nassau, pour atteindre en début d’après midi la baie Wulaia, située à l’ouest de l’île Navarino.

Cette magnifique baie abritait la plus grande colonie d’indiens indigènes de la Terre de Feu : le peuple Yagan (aussi appelés Yamana). C’est donc une terre remplie d’histoire et de culture. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une seule représentante de ce peuple et dernière locutrice de cette langue, Cristina Calderón, qui vit non loin de Puerto Williams. Lorsque nous accostons sur l’île Navarino, nous découvrons une estancia abandonnée, et recyclée en musée ethnologique. Je suis très surprise d’apprendre que le peuple Yagan vivait presque nu sur ces terres extrêmes. Ils étaient aussi les plus petits des indiens de la Patagonie, mesurant entre 1m44 et 1m64.

 

croisière australis terre de feu Patagonie

La ferme abandonnée où sont exposés différents objets et photographies sur les indiens Yagan

Peintures et masques de rituels

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Petit lexique Yamana

Soleil : Leum / lëm
Lune :
Anoka / hánuxa
Nuit :
Lakar
Jour :
Maola
Homme :
Ua
Femme :
Kipa / Keepa

Un : Kavuéli
Deux :
Amaka
Trois :
Maten
Quatre :
Kargá
Cinq :
Kup’asprá

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La baie Wulaia est le lieu de notre dernière excursion du séjour ! Les passagers du bateau sont divisés en 3 groupes avec une randonnée de niveau plus ou moins difficile. Je choisis la randonnée la plus difficile qui monte au point de vue panoramique, un peu plus sur les hauteurs. Nous évoluons dans une superbe forêt de Magellan, luxuriante et remplie de flore à observer : fleurs, champignons, mais aussi une multitude de bois coupés par les castors. Arrivés au point de vue, il n’y a plus aucun arbre, tout est dégagé, le panorama est tout simplement superbe : une eau paisible parsemée de petites îles, avec les montagnes enneigées en arrière plan. Et le petit plaisir qui a le mérite d’être relevé : pour la première fois, il n’est pas tombé une seule goutte de pluie de la journée ! 😉

 

croisière australis terre de feu Patagonie

Suivre le chemin jusqu’en haut de la montagne

croisière australis terre de feu Patagonie

Fleurs et champignons envahissent les lieux

Arrivée au point de vue sur la baie Wulaia, magnifique !

Un tronc d’arbre rongé par les castors, et non loin l’eau turquoise de la baie

 

Une ultime pause chocolat chaud avant de rejoindre le navire, pour la dernière soirée et nuit à bord. L’heure est déjà aux adieux, avec le discours du capitaine suivi de la mise aux enchères de la carte de navigation. C’est une mexicaine qui l’emportera avec une offre à plus de 500$…! Pendant ce temps là, le Stella Australis a retrouvé le Canal Beagle et nous apercevons les lumières d’Ushuaïa. L’heure est au bilan de cette aventure unique : je me souviendrais longtemps de ces panoramas saisissants et de cette nature brute, sans oublier bien sûr la perle du voyage, le célèbre Cap Horn.

Le lendemain matin, c’est en Argentine que je me réveille, il est temps de quitter le bateau, le cœur un peu lourd ! Que c’est étrange de retrouver la ville, et le réseau téléphonique. Ces quelques jours de déconnexion ont fait un bien fou, même si en réalité, j’ai vécu cette aventure comme une reconnexion. Une reconnexion avec les terres sauvages et lointaines.

 

 


Faire une croisière d’expédition en Patagonie et en Terre de Feu  |  Avec Australis

 

Depuis plus de 15 ans, la compagnie de croisière Australis propose des circuits dans la Patagonie Chilienne, des voyages exceptionnels au cœur d’une terre lointaine. Il y a peu de bateaux touristiques qui sont autorisés à naviguer dans ces eaux, et encore moins d’accoster sur ces terres sauvages et protégées. Australis est l’une des seules compagnies qui propose un séjour dans les fjords de la Patagonie et de la Terre de Feu, de septembre à avril, avec des excursions quotidiennes (inclues dans le prix). Cela représente un voyage inoubliable à la découverte d’endroits inaccessibles avec la cerise sur le gâteau : aller au bout du bout et si la météo le permet, accoster au mythique Cap Horn !

Le bon point non négligeable est celui de la sensibilisation au respect de l’environnement avec un impact sur la nature minimisé à chaque sortie. De plus, le Stella Australis est un navire à taille humaine et ne contient pas plus que 210 passagers. Ce qui est également très appréciable, c’est le côté culturel et centré sur la nature de ce séjour. Il n’y a pas de grosses animations si ce n’est les excursions, les conférences et les projections de reportages sur la Patagonie et l’Antarctique. Il n’y a pas de réseau téléphonique ni d’accès wifi, une déconnexion totale qui permet de se recentrer sur l’essentiel. Durant ces 4 jours de croisière de Punta Arenas à Ushuaïa, tout est pris en charge et le programme est parfaitement orchestré, des sorties en zodiac aux conférences. Ils s’occupent même des formalités administratives lors du passage du Chili à l’Argentine : on récupère le passeport tamponné avant de quitter le bateau à Ushuaïa. Il n’y a plus qu’à profiter !

Côté installations, le bateau dispose d’un grand salon avec un bar ouvert à partir de 17h30 (avec consommations illimitées, aïe aïe aïe !), un salon de taille moyenne avec un coin café/chocolat chaud/thé et gâteaux, et d’un petit salon plus “calme”. Chaque cabine est équipée d’une grande fenêtre (avec une vue toujours 4 étoiles! Petite précision : seules les cabines de catégorie AAA disposent d’une fenêtre de plein pied), de deux placards, d’un lit double (ou deux lits simples), d’un bureau et d’une salle d’eau équipée d’un sèche cheveux. Le midi c’est buffet, le soir dîner gastronomique. Chaque passager a une table attitrée, les plans de tables sont organisés en fonction des nationalités de chacun. Cela permet de faire connaissance avec les autres français qui sont à bord et c’est vraiment sympa ! L’équipage est aux petits soins et parle espagnol, anglais, quelques guides parlent aussi français et allemand.

Durée : 4 jours

Prix : à partir de 1150€ par personne

Informations et réservations : australis.com

Croisière en Patagonie


CARTE


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Ce voyage est le fruit d’une collaboration avec Australis, pour qui j’ai réalisé ce magnifique reportage photo au bout du monde !

14 commentaires sur “Croisière aux confins de la Patagonie #2 : le Cap Horn

  1. Wander With Lola

    J’en prends plein les yeux avec ce voyage, j’étais déjà sous le charme de la première partie mais là, c’est l’apothéose! J’ai même pas de mots pour décrire ô combien j’ai adoré ce récit, ça m’a fait rêvé, et ça faisait longtemps qu’un carnet de voyage ne m’avait pas fait cet effet! Les photos sont déjà à couper le souffle alors je n’imagine même pas ce que c’est de le vivre en vrai! Je dois absolument faire cette croisière. J’imagine que le retour à la réalité a dû être déstabilisant après une telle aventure. Merci pour ce partage.

    1. Betty Post author

      Un grand merci à toi Lola pour ton commentaire qui me va droit au coeur 💚 Ce n’est pas facile d’arriver à transmettre ses émotions lors d’un tel voyage…
      Cette croisière vaut vraiment le coup d’être vécue une fois dans sa vie, surtout fais moi signe le jour où tu vivras toi aussi cette belle aventure 🙂

  2. Laura - Deux Évadés

    Magnifique reportage. Ça donne envie. Surtout qu’on est actuellement à Puerto Natales et qu’on prend la route en direction de Punta Arenas aujourd’hui puis bientôt Ushuaïa. Même si ce genre de croisière ne rentre pas dans notre budget, ça donne très envie. On va sûrement faire une excursion à la journée depuis Ushuaïa 🙂

    1. Betty Post author

      Hello, ah super ! Vous verrez, il y a beaucoup d’endroits à voir vers Ushuaïa 🙂
      J’ai pu visiter le parc National Tierra del Fuego, à mon retour de la croisière !

  3. Violaine

    Quelle belle croisière ! Un rêve pour nous la Patagonie, c’est chouette de la découvrir depuis les eaux. Un voyage qu’on imagine fort en émotions. Et cette famille qui vit seule au bout du monde pendant un an. Je les imagine chanceux mais ce ne ne doit pas être facile tous les jours ! 😉

    1. Betty Post author

      Oui, c’est une Patagonie très différente de ce qu’on a l’habitude de voir 🙂
      Et c’est vrai qu’il faut aimer la solitude au Cap Horn…! Cette famille venait d’arriver et je n’ai pas pu savoir si c’était très difficile de vivre ici, il doit y avoir des moments compliqués je pense 😉

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